346 "GUYENNE" AVIS DE RECHERCHE D'UN AVIATEUR DU 2/23
ELVINGTON 22 MAI 2016 REMISE DE LEGION D'HONNEUR
ELVINGTON 22 MAI 2016
LEGION D'HONNEUR
Springtime Legion d'Honneur Ceremony
22 mai 2016 21 anciens combattants décorés de la Légion d'Honneur.
There is something about the bearing of a military man that never seems to leave him. Regardless of their avenue of service, Army, Navy or Air Force, they have a pride and stature that they carry with them long after their military careers are over.
http://yorkshireairmuseum.org
(source: Ian REED Directeur du Yorkshire Air Museum)
LES BOMBARDIERS LOURDS 1943-1944 RECIT DU Général P. M. GALLOIS
UN ANCIEN NOUS A QUITTES HENRI CABANNES
UN ANCIEN NOUS A QUITTES
S/Lt Henri CABANNES navigateur au 2/23 Guyenne.
Décédé le 30 mai 2016, voici le très beau parcours de monsieur Henri CABANNES sur le lien suivant:
http://henri.cabannes.free.fr/
J'avais reçu il y a quelques années un CD de monsieur CABANNES.
Je présente mes plus sincères condoléances a sa famille.
Ducastelle Philippe.
GB II/25 TUNISIE
LES CEREMONIES DU 19 AOÛT 2016
Dépôt des gerbes et Office Religieux
Cimetière Canadien des Vertus.
Les trois stèles des aviateurs du Wellington Mk III DF614 tombéà Baromesnil le 15 janvier 1943.
Monsieur Jean CAILLET mon ancien des Groupes Lourds un jeune homme de 96 ans toujours fidèle aux cérémonies.
Madame Martine LAQUIEZE Sous-Préfète de Dieppe.
Dépôt des gerbes sur la Stèle de Puys
Dépôt de gerbes
au
square du Canada.
GREEN BEACH le passionnant récit de James LEASOR.
ELVINGTON DIMANCHE 4 SEPTEMBRE 2016 ALLIED AIR FORCES MEMORIAL DAY
ELVINGTON
DIMANCHE 4 SEPTEMBRE 2016
MEMORIAL DAY
ALLIED AIR FORCES
http://www.yorkpress.co.uk/news/14727232.Ryedale_veteran_given_L__gion_d___Honneur/
Le LANCASTER.
Les anciens combattants décorés de la Légion d'Honneur par le Contre-Amiral Patrick CHEVALLEREAU.
De gauche à droite:
Debout.
Contre-Amiral Patrick Chevallereau, Harold Cammack, Joseph Prince, Kenneth Scanlon.
Assis.
Ronald Elliot, Kenneth Oldham.
HURRICANE.
(collection: Ian REED)
Photos Richard Doughty.
UN ANCIEN NOUS A QUITTES GEORGES DUROUX
Un ancien nous a quittés
L'inhumation aura lieu
le vendredi 16 septembre 2016
a 15h00
Eglise Saint-Vincent de la Teste de Buch 33260.
Georges Duroux
C'est avec beaucoup d'émotion et de tristesse que j'ai appris ce matin la mort de mon ami Georges. Il avait été mon premier contact lors de la réalisation du blog, bien que nous nous étions un peu éloignés ces dernières années, Georges savait à quel point il comptait pour moi, et je pense que ce sentiment était réciproque. Je conserve précieusement la très belle lettre qu'il m'avait envoyé lors du décès de mon père.
Adieu mon cher Georges je ne t'oublierais jamais.
Je présente mes plus sincères condoléances à la famille
Ducastelle Philippe.
Equipage du Lt CHOURROUT "Halifax III "E"
Squadron 346 - 2/23 "GUYENNE"
De gauche à droite:
Mitrailleur-arrière: Sgt POTHET, Bombardier: S/Lt QUINTAINE, Mécanicien: Sgt RESTOUT, Mitrailleur-supérieur: Georges DUROUX, Pilote: Lt Jean CHOURROUT, Radio: Sgt DIEZ, Navigateur: Aspt HERMAN.
(collection: Georges DUROUX)
UN TRES BEAU SOUVENIR LES 70 ANS DE MARIAGE DE CARMEN ET HENRI LARONZE
Samedi 24 septembre 2016
un très beau souvenir
les 70 ans de mariage
de Madame Carmen Laronze et Monsieur Henri Laronge
Jean-Paul CHURET (A.A.A. des Groupes Lourds)
Monsieur Terry et Madame Beryl Dennett Stannard Présidente de la RAFA-SudOuest.
Emile RICHARD et Henri LARONZE.
Une très belle photo de famille, merci a Michel Umbrecht et la famille Ravaillault pour les photos.
Voici le lien sur le parcours de monsieur Henri LARONZE.
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2010/12/15/19884120.html
UN NOUVEAU ROMAN "NOS VIES D'ABORD" de James de la Boullaye
UN NOUVEAU ROMAN
de
James de la Boullaye
intitulé
"Nos Vies d'abord"
qui fait suite au volume 1 " Un Bel étéà Gaitford"
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2015/04/01/31816023.html
Il se situe dans les années 45-47. On y trouve des chapitres inspirés de l'épopée française d'Elvington: La visite et le spectacle de Joséphine Baker en mai 45 peu après la réddition allemande, les aviateurs brûlés à l'hôpital de Rauceby, l'ambiance un peu délurée de l'après-guerre et une visite à l'abbaye de Rielvaux, le pôt d'adieu du commandant de la base en juillet 45.
Ce livre est disponible sur Amazon:
JEUDI 20 OCTOBRE 2016 CEREMONIE EN SOUVENIR DU COLONEL BUCKMASTER
Cérémonie en souvenir du
Colonel Maurice BUCKMASTER
Jeudi 20 octobre 2016
a 11h00
à BELEYMAS 24140.
Le 10 et 11 octobre 1941 sous le nom de code "Corse" 4 agents de la Section F SOE et 2 conteneurs d'armes ont été parachutés dans Lagunal adjacent à Beleymas par la RAF pour commencer les opérations sous le contrôle du colonel BUCKMASTER.
(Source: http://www.aerosteles.net/stelefr-beleymas-parachutage)
La cérémonie a venir est de nommer une rue après le dispositif SOE, "le colonel Maurice Buckmaster". Un évènement très proche du coeur de la population locale, l'organisateur de la cérémonie monsieur Claude PIERRE-BLOCH.
http://resistancefrancaise.blogspot.fr/2011/09/maurice-buckmaster-chef-de-la-section.html
(Source: Terry DENNETT responsable RAFA Sud-Ouest)
BIOGRAPHIE DU PILOTE F.A.F.L René,Gérard DARBINS
BIOGRAPHIE DU PILOTE F.A.F.L.
René Gérard DARBINS
mort le 19 août 1942 lors de l'opération JUBILÉE
de Pascal Hervez-Baudin
SOUSCRIPTION.
Je souhaite si possible sortir mon livre "le pilote oublié" en décembre 2016 ou janvier 2017. De ce fait, je lance une souscription pour une durée de 6 mois maximum.
Dans le cas où le livre ne serait pas édité en temps et heures, je m'engage à restituer les chèques dans les meilleurs delais.
Son prix est de 25 euros + 10 euros de port et emballage.
Pascal Hervez-Baudin, tél: 0558465797
11 Avenue Louix Texier, Lotissement Jouannas.
40000 Mont-de-Marsan Aquitaine.
Biographie de l'adjudant René-Gérard DARBINS (F.A.F.L.) de chasse du 2/5 "Ile de France" mort le 19 août 1942, lors de l'opération JUBILEE.
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2014/10/14/30765085.html
ILS MERITENT QU'ON LES HONORE
ILS MERITENT QU'ON LES HONORE
Les pertes humaines
des Groupes Lourds
en 1944 et 1945.
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Squadron 346.
Ces équipages sont nommés dans l'ordre suivant: Pilote, Navigateur,Bombardier, Radio, Mécanicien, Mitrailleur-supérieur, Mitrailleur-arrière. Le nom du commandant est souligné. Les membres d'équipage tués sont signalés par une croix.
Le Squadron, la date de la mission, le N° de série de l'avion, l'usine où il a été fabriqué, et la période où il est sorti d'usine.
Sq.346 - 12/13.7.1944 - NA551 - Fairey Aviation 9.6 au 18.7.44.
Equipage:
Lt PASQUIER +, Cne GAUBERT +, S/Lt PETIOT +, Adjt/C VOGEL +, Adjt CUSIN +, Sgt/C VERDIER +, Sgt VERRA +.
Au retour de mission sur les Hauts-Buissons, dans le tour de piste, par très mauvaise visibilité, de nuit, l'avion du Capitaine Gaubert entre en collision avec celui du Commandant Roy et s'écrase au sol. L'équipage périt carbonisé. Tous ont été inhumés au cimetière d'Harrogate le 19 juillet 1944.
Le Halifax du Cdt Roy, soumis à d'intenses, vibrations est difficilement contrôlable. L'ordre d'évacuation étant donné, le navigateur et le mitrailleur-arrière sautent.
Après mise en drapeau d'une des hélices, les vibrations diminuent. L'ordre d'évacuation est rapporté et l'appareil se pose sans incident.
Equipage du Lt-Col VENOT.
Sq.346 - 10.9.1944 - NA585 - Fairey Aviation 9.6 au 18.7.1944.
Equipage:
Lt-Col. VENOT, Lt GUILLOCHEAU +, Adjt KIPFERLE +, Sgt LHOMOND +, Sgt/C COUPEAU +, Sgt/C FINALE +, Sgt/C BIAGGI +.
De retour de mission sur Octeville, le lieutenant-colonel Venot, commandant le groupe Guyenne, se présente pour l'atterrissage et effectue normalement son arrondi.
Au moment où les roues touchent le sol, une formidable explosion se produit. Une des bombes placés sous l'aile droite et non larguée au moment du bombardement s'est détachée. L'avion prend feu immédiatement. Malgré la rapidité des secours, tout l'équipage périt carbonisé, à l'exception du lieutenant-colonel Venot qui, bien que gravement brûlé, réussira à s'extraire du brasier.
Les 6 tués ont été inhumés au cimetière d'Harrogate le 14 septembre 1944.
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Sq.346 - 6.10.1944 - NA555 - Fairey Aviation - 9.6 au 18.7.1944.
Equipage:
Lt HABLOT, Lt de SAINT MARC, Lt WUILLEMIN, Adjt/C PHILIPPE, Sgt/C PONS, Sgt MANICK, Sgt/C YVARS.
Après avoir bombardé l'objectif (Scholven), sur le chemin du retour, le Halifax du capitaine Hablot est attaqué par un chasseur allemand. Tout l'équipage réussit à sauter en parachute.
Le capitaine Hablot, le mitrailleur-arrière, le sergent Yvars, et le mitrailleur-supérieur, le sergent Manick, sont indemnes. Le navigateur, le lieutenant de Saint-Marc, est blessé au pied. Le sergent-chef Philippe est blesséà l'épaule. Le sergent-chef Pons blesséà l'oeil reçoit des éclats dans la poitrine.
Le lieutenant Vuillemin a sauté. Il est indemne. Hélas, au cours de la descente en parachute, celui-ci est criblé par plusieurs éclats d'obus. Le contact avec le sol est rude et vuillemin gravement blessé: bassin fracturé, vessie éclatée. L'équipage au complet se retrouvera après la guerre.
Equipage du Cdt SIMON.
Sq.346 - 23/24.10.1944 - MZ742 - English Electric - 4.6 au 22.6.1944.
Equipage:
Cdt SIMON +, Lt PELISSIER +, Lt ZEILLER +, Sgt/C VIELLE +, Adjt/C BRIGALAND +, Sgt/C ROIRON +, Sgt FERNANDEZ +, Sgt/C FOURNIER +.
Mission sur Essen. L'avion du commandant Simon, commandant la première escadrille du groupe Guyenne, ne revient pas de la mission. D'abord porté"Manquant", l'équipage est ensuite considéré comme "Disparu".
D'après les recoupements effectués à partir des compte-rendus des équipages ayant participéà la mission il est probable que le Halifax du commandant Simon est entré en collision avec un autre Halifax de la Force Principale au-dessus de la Mer du Nord.
Le sergent-chef Fournier effectuait, en qualité de co-pilote, sa mission d'accoutumance. L'équipage dont il faisait partie dut évidemment être dissous.
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Sq.346 - 2/3.11.1944 - LW443 - English Electric - 29.11 au 22.12.1943.
Equipage:
Adjt MABILLE +, Lt CONDE +, S/Lt PETIT +, Sgt/C MEYER +, Sgt SAYTOUR +, Sgt DEBROISE, Sgt SOURY-LAVERGNE.
Le Halifax de l'équipage Condé, qui effectue sa première mission, est attaqué par un chasseur de nuit allemand peu après être passé sur l'objectif, Düsseldorf.
Le sergent Soury-Lavergne, mitrailleur de queue, saute en parachute et réussira une évasion spectaculaire. Il passe les lignes américaines au droit de la ligne Siegfried au travers des champs de mines. Il rejoindra Elvington quelques jours plus tard le 13 novembre 1944.
Le sergent Debroise, mitrailleur-supérieur, réussit également à sauter en parachute. Les 5 autres membre de l'équipage sont tués.
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Sq.346 - 4/5.11.1944 - NA546 - Fairey Aviation - 9.6 au 18.7/1944.
Equipage:
Sgt ROCA +, Lt HYENNE +, Adjt/C CHABROUD +, Sgt/C MAXERAT +, Sgt/C LAHERRERE +, Sgt MARTIN +, Sgt REYNAL +.
De toutes les nuits vécues par les Groupes Lourds, celle du 4 au 5 Novembre 1944 au cours de laquelle 5 équipages du Groupe Guyenne sur les 16 engagés furent abattus par la chasse de nuit allemande est certainement la plus tragique.
L'objectif était Bochum.
L'équipage du lieutenant Hyenne est abattu à Dashausen. Les sept membres de l'équipage sont tués. Ils ont été inhumés au cimetière civil du champ de course à Dortmund (Ruhr) le 11 Novembre 1944.
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Sq.346 - 4/5.11.1944 - NA558 - Fairey Aviation - 9.6 au 18.7.1944.
Equipage:
Adjt HANNEDOUCHE, Lt VLES +, S/Lt LAMBERT +, Sgt/C VLAMINCK, Sgt/C BEAUVOIT +, Sgt/C LIMACHER +, Sgt/C OLIVE +.
Peu après le passage sur l'objectif, le Halifax du lieutenant Vlès est attaqué par un chasseur de nuit. Sévèrement touché, il prend feu immédiatement et commence à s'incliner.
Le pilote, l'adjudant Hannedouche donne l'ordre d'évacuation. Le lieutenant Vlès, navigateur, ouvre la trappe d'évacuation avant. Il s'apprête à sauter quand, dans la fumée qui a envahi la carlingue, il aperçoit son radio, le sergent-chef Vlaminck, plaqué contre contre la paroi et dans l'incapacité de bouger. Il n'hésite pas. Il s'avance vers lui, réussit à l'extirper, à le tirer vers la trappe. Au prix d'efforts inouïs, il le pousse dans le vide.
Quelques secondes plus tard, l'avion explose. Le pilote, l'adjudant Hannedouche, est éjecté de l'avion et se retrouve, descendant attaché aux sangles de son parachute. Le sergent Olive, mitrailleur-arrière, réussit à sauter avant l'explosion mais est tué au sol par les Allemands.
Les cinq autres membres de l'équipage périssent dans l'accident. Le S.C. Olive a été inhumé au cimetière de Burq.
Le Lt Vlès, le S/Lt Lambert, les Sgt/C Beauvoit et Limacher ont été inhumés au cimetière de Wermelskirchen.
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Equipage du Cne BARON.
Sq.346 - 4/5.11.1944 - NR181 - English Electric - 15.10 au 4.11.1944.
Equipage:
Cne BARON +, Lt TRUCHE, Adjt VIGNERON +, Adjt/C MIGNOT, Sgt/C CORMIER +, Sgt/C PETITJEAN, Sgt BOURELLY +, Lt-Col. DAGAN +.
Dans la nuit du 4 au 5 Novembre 1944, le Halifax du capitaine Baron est attaqué par un chasseur de nuit au retour de mission. Trois membres de l'équipage sautent en parachute et sont sains et saufs. Les quatre autres périssent dans l'avion qui s'écrase à 15 miles N.E. de Vandelindoven.
Au cours de ce raid, le Lt-Colonel Dagan de l'Etat-Major de Londres avait tenu à effectuer une mission de guerre afin de se rendre compte de visu des difficultés afférentes. Cette nuit-là, il occupait la place de deuxième pilote. Lui aussi trouve la mort dans l'accident. Les cinq tués ont été inhumés au cimetière de Norf.
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Equipage du Lt DABADIE.
Sq.346 - 4/5.11.1944 - NA121 - Rootes Securities - 27.9 au 31.10.1944.
Equipage:
Adjt GUISE +, Lt DABADIE +, S/Lt POTHUAU +, Sgt/C ALAVOINE, Sgt/C LELONG +, Sgt VAUTARD, Sgt VEGA +.
Le Halifax du lieutenant Dabadie est attaqué par dessous. Le feu se déclare immédiatement au moteur intérieur gauche. Le lieutenant Dabadie appelle le pilote, l'adjudant Guise, qui ne répond pas, probablement tué par la rafale. Dabadie donne l'ordre de sauter. Il ouvre la trappe d'évacuation-avant mais celle-ci se coince. Dabadie et le bombardier, le lieutenant Pothuau, sont enfermés dans la partie avant de la carlingue.
Le radio, le sergent-chef Lavoine, s'approche de la trappe. Dabadie lui fait signe de sauter et Alavoine évacue après avoir jeté un coup d'oeil vers l'arrière et vu le mécanicien, le sergent Lelong, tenter de mettre son parachute dans la fumée épaisse.
Pendant ce temps, le mitrailleur-supérieur, le Sgt Vautard ouvre la porte arrière et se précipite dans le vide. L'avion tombe à Hückelhoven (20 km N.W. Cologne). Ils seront les deux seuls rescapés. Dabadie et Guise ont été inhumés au cimetière de Hückelhoven. Les trois autres corps n'ont pas été retrouvés.
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Equipage du Cne BERAUD.
Sq.346 - 4/5.11.1944 - NA549 - Fairey Aviation - 9.6 au 18.7.1944.
Equipage:
Cne BERAUD +, Lt VALETTE, Lt RAFFIN +, Adjt CLOAREC, Sgt/C IMART, Sgt/C BELLON, Adjt MANFROY.
Toujours au cours de la même nuit, le Halifax du capitaine Beraud est atteint par une rafale de mitrailleuses d'un chasseur de nuit.
Les sept membres de l'équipage réussissent à sauter en parachute. Hélas, deux d'entre eux ne survivront pas: le lieutenant Raffin tombe sur une ligne à haute et meurt électrocuté. Le capitaine Beraud pour sa part tombe non loin de là, son parachute déchiré. Ils avaient déclaré que "quoi qu'il arrive", ils resteraient unis. Ils le sont dans la mort, enterrés dans le même cimetière, le cimetière communal de Stommein.
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Sq.346 - 21/22.11.1944 - NA557 - Fairey Aviation - 9.6 au 18.7.1944.
Equipage:
S/Lt FAUGES +, Cne LOEW +, Sgt GODEFROY +, Sgt BOUTILLIER +, Adjt THIERY +, Adjt FLECK +, Adjt LAFONT +.
Dans la nuit, en se dirigeant vers l'usine de pétrole synthétique de Sterkrade, le Halifax du capitaine Loew entre en collision avec un bombardier britannique au-dessus du territoire belge. les deux appareils s'écrasent ensemble au sol vers Thynes.
Tous les membres des deux équipages sont tués et ont été inhumés au cimetière militaire américain de Fosses (25 km E. de Charleroi).
Equipage du Cne PETIT.
Sq.346 - 17/18.12.1944 - NA561 - Fairey Aviation - 9.6 au 18.7.1944.
Equipage:
Adjt RAMES, Cne PETIT, Adjt/C DEZELLIS, Sgt/C MIMAUD, Adjt BAUER, Sgt VIDAL, Sgt LEGUILLOU +.
Au cours d'une mission sur Duisbourg, le Halifax du capitaine Petit, très sévèrement touché par la D.C.A., fait une chute de 15 mille pieds. L'ordre d'évacuation est donné. L'adjudant Dézellis saute en parachute et sera fait prisonnier. Le sergent Le Guillou saute également mais son corps ne sera jamais retrouvé. A bord, le sergent Vidal est légèrement blessé, tandis que le sergent -chef Mimaud l'est beaucoup plus sérieusement.
Tandis que le capitaine Petit donne les premiers soins aux blessés, l'adjudant Rames réussit à reprendre le contrôle de l'appareil. L'ordre d'évacuation est rapporté. L'équipage réussira à ramener le Halifax en Angleterre et à le poser, très sérieusement endommagé.
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VENDREDI 4 NOVEMBRE 2016 MESSE DU SOUVENIR
VENDREDI 4 NOVEMBRE 2016
MESSE DU SOUVENIR
à la Cathédrale des Invalides
à Paris.
De toutes les nuits vécues par les Groupes Lourds, celle du 4 au 5 Novembre 1944 au cours de laquelle 5 équipages du Groupe Guyenne sur les 16 engagés furent abattus par la chasse de nuit allemande est certainement la plus tragique.
L'objectif était Bochum.
Equipage du Cne BERAUD.
Equipage du Lt DABADIE.
Equipage du Cne BARON.
YORKSHIRE AIR MUSEUM
Communiqué de Presse:
Ian Richardson
ELVINGTON CEREMONIE DU SOUVENIR 13 NOVEMBRE 2016
CEREMONIE DU SOUVENIR
le 13 novembre 2016
à 11h00
au Mémorial Français
du village d'Elvington
Messe à la chapelle
du
Yorkshire Air Museum
à 13h30
L'AVIATION DE RECONNAISSANCE ET DE BOMBARDEMENT - 2/33 - 1/25 - 2/25 - 2/23
LES FORCES D'AFRIQUE DU NORD
L'aviation de reconnaissance
et de bombardement.
2/33 - 1/25 - 2/25 - 2/23
Après le débarquement du corps expéditionnaire allié, un comité mixte de réarmement est formé: son activité ne se traduit, à l'origine, que par une aide légère aux troupes françaises engagés.
Mais, à la conférence d'Anfa, le 24 janvier 1943, un accord s'établit entre les Alliés en vue de transformer les forces françaises en armée moderne.
Aux termes de cet accord:
Les forces françaises recevront, par priorité, l'armement qui leur est indispensable: celui-ci sera constitué par le matériel le plus moderne... Il est précisé que cette livraison portera, au total, sur le matériel de 3 divisions blindées et de 8 divisions motorisées, ainsi que sur une aviation de première ligne constituée par 500 chasseurs, 300 bombardiers et 200 avions de transport...
L'accord d'Anfa nous faisait la partie belle. Mais il faudra attendre le printemps de 1943 pour que notre aviation soit apte à entrer en guerre aux côtés des Alliés.
De gauche à droite:
A El Aouïna.
Assis PETSOUNIS Légion Etrangère non retenu dans l'armée de l'air, S/Lt HEURTEAU pilote de chasse touché en combat rentre à la base et s'écroule sur son manche, LOBELLE Pierre (Squadron 347 - 1/25 Tunisie équipage de MIRAS), PAGES mitrailleur du colonel CTROËN Groupe "Lorraine" F.A.F.L.
Insigne de mon père sur la photo.
(collection: Ducastelle Philippe)
Comme tous les Groupes de l'Armée de l'Air française, le G.R. 2/33 se compose de deux escadrilles la 3 et la 4.
La 3, ex-Salmson 33, fut créée par le Capitaine Bordage, en décembre 1914, sous le nom de M.F.33.
Elle a fait toute la Grande Guerre au service du 9e corps d'Armée. Elle est avec lui dans les secteurs difficiles, sur l'Yser, dans la Somme, dans l'Aisne, en Champagne, à Verdun. Son insigne est la Hache, par un jeu de mots établi selon toutes les règles de l'héraldique la plus authentique: la Hache à Bordage.
Cinq citations sont venues récompenser, au cours de la campagne, cette "unité d'élite qui n'a cessé, depuis le début de la guerre, de rendre les plus grands services": trois citations à l'ordre du Corps d'Armée, 31 octobre 1915, 15 juillet 1916, 13 septembre 1917; une citation à l'ordre de la Brigade d'Artillerie du 9e Corps, 29 octobre 1916; enfin, une citation à l'ordre de l'Armée, 30 décembre 1918.
La 4 est plus jeune, puisqu'elle ne fut créée qu'en 1921, en Rhénanie. Son insigne est la mouette.
(collection: M. BOUFFARON)
1re Escadrille du 2/33 "LA HACHE" Sous les ordres du lieutenant Israel.
Assis au centre de la photo le commandant ALLIAS.
Citation du Groupe de Reconnaissance 2/33.
Le Général Commandant en Chef VUILLEMIN,
Commandant en Chef les Forces Aériennes,
cite à l'Ordre de l'ARMEE AERIENNE le Groupe de Reconnaissance 2/33:
" Sous l'impulsion de son chef, le Commandant ALLIAS, et de ses chefs d'escadrille, le Capitaine GELEE et le Lieutenant ISRAEL, le Groupe de Reconnaissance 2/33 constitue un superbe instrument de combat qui donne chaque jour les preuves d'un allant remarquable et d'une haute conscience.
" Dans une période particulièrement difficile, a obtenu, au prix de lourdes pertes, des renseignements précieux qui ont permis d'orienter le Commandement d'une façon précise sur la manoeuvre ennemie."
Cpl/C Roger BOUFFARON
(collection: M. BOUFFARON)
Fixons d'abord nos regards sur le terrain d'El Aouïna, près de Tunis. Là, le groupe de reconnaissance II/33 et les groupes de bombardement I/25 et II/25, unis dans une conviction commune, se replient vers le Sud algérien à l'arrivée des Allemands.
Stationné dans la petite ville de Colbert, en Algérie, le groupe de reconnaissance II/33 Savoie est engagé aussitôt. Ses équipages explorent les côtes tunisiennes pour repérer les points du débarquement allemand.
Equipage du Sgt Edmond GARCIA, Bloch 174 - de la 2ème escadrille "La Mouette" du G.R. 2/33 à El Aouïna.
(collection: Yves GARCIA)
L'état du groupe est assez précaire. Si pilotes et observateurs sont bien entraînés, les avions Bloch 174, en revanche, ont déjà subi la rude épreuve de la campagne 1939-1940 : ils sont vieux et démodés. Les Messerschmitt 109 qui les attaquent ont une vitesse supérieure d'au moins 100 kilomètres-heure et un armement d'un calibre plus élevé. En bref, les missions de reconnaissance dépassent les possibilités de nos appareils et arrêtent le groupe Savoie dans son essor. Le commandement décide alors d'employer les équipages du Savoie à bombarder en piqué dans la région du Gafsa-Tozeur.
Jusqu'au 30 mars 1943, le groupe prend part à la bataille avec ses appareils usagés, attendant impatiemment le matériel américain annoncé qu'il recevra seulement en avril. A ce moment, la campagne de Tunisie est terminée. Le groupe va se spécialiser quelques mois dans la reconnaissance photographique, avant de reprendre la lutte contre l'Italie.
Une même volonté de combattre anime les équipages des groupes de bombardement I/25 Tunisie et II/23 Guyenne, décidés à employer jusquà l'usure complète leurs "Loiré 45". Ils ne vont pas tarder àêtre engagés.
Les deux escadrilles du 2/23 Guyenne.
(collection: Monique BAUER)
La position des Alliés en effet est devenue difficile sur le front tunisien. Le commandement de l'aviation française en Afrique fait appel au groupe I/25, renforcé d'élément du II/23 (provisoirement dissous) et le met à la disposition des Américains pour transporter les munitions des ports de l'Atlantique aux ports de Tunisie. En dix jours, du 18 au 28 janvier, 180 tonnes de munitions sont ainsi transférées à pied-d'oeuvre.
(collection: Monique BAUER)
Mais une nouvelle mission, celle qui leur tient au coeur attend les équipages: ils vont se battre dans le cadre des "Forces aériennes tactiques du Nord"( North Tactical Air Forces).
(collection: Monique BAUER)
De Biskra, les avions décollent pour bombarder de nuit les aérodromes et les arrières de l'armée Rommel qui bat en retraite sous la pression de la VIIIe armée: Mezzouna, Sfax, Enfidaville, Focheville sont les principaux objectifs de nos bombardiers au cours de la période du 20 mars au 25 avril 1943.
(collection: Monique BAUER)
A la fin de la campagne de Tunisie, les deux groupes I/25 et II/23, qui ont été des premiers à reprendre la lutte contre l'Allemagne, sont cités par le Commandement de l'air en Afrique du Nord:
Avis de recherche sur l'équipage:
Au centre de la photo peut-être le lieutenant PUGET.
(collection: Monique BAUER)
...Grâce au moral élevé et à l'entraînement parfait des équipages, à la compétence et au dévouement de ses mécaniciens qui ont toujours su maintenir disponible le matériel français sauvé de l'invasion de la Tunisie, ont obtenu, d'emblée, des résultats remarquables, déversant 1.000 tonnes de bombes au cours de 80 sorties sur les objectifs lointains sévèrement défendus par la D.C.A. adverse.
...Ont exécuté de nuit, deux cent heures de vol de guerre dans la période du 24 février au 25 avril 1943.
El Chibani.
(collection: Monique BAUER)
Au terme de la campagne de Tunisie, le matériel, malgré la sollicitude des mécaniciens, est à bout de souffle. Aussi, le 6 juin 1943, décide-t-on de réarmer avec des avions anglais les groupes I/25 et II/25.
Envoyés, au mois de septembre 1943, en Angleterre où ils recevront des avions quadrimoteurs Halifax, ces groupes seront incorporés au "Bomber Command" sous les deux dénominations de "Squadron 346" (G.B.II/23) et "Squadron 347" (G.B.I/25).
(Source: LES FORCES AERIENNES FRANCAISES de 1939 à 1945.)
AVIS DE RECHERCHE Col. EDMOND STEFF
AVIS DE RECHERCHE
Edmond STEFF Avord en 1936.
AVIS DE RECHERCHE
de
Joël-Pol STEFF
Petit-fils du Colonel Edmond STEFF, il recherche des informations et des documents, dans le cadre de ses recherches qui devraient déboucher sur l'écriture d'un ouvrage sur la vie de son grand-père.
Le Colonel a laissé son nom à un challenge d'escrime par équipe inter-armes "Le Challenge Colonel STEFF" . Il y eut aussi un projet de course des "Vampires" coupe Colonel STEFF en 1952
Le Colonel Edmond STEFF
au
1/25 Tunisie et G.B.moyen 2/63 Sénégal
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2008/10/18/10998357.html
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2013/10/11/28195353.html
HISTORIQUE DE LA CROIX DE LORRAINE de Pascal HERVEZ-BAUDIN
JOYEUX NOËL ET BONNE ANNEE
UNE HISTOIRE DE NOËL PUBLIEE DANS LA PRESSE ANGLAISE
NOËL 1944
Récit d'André GUEDEZ
La chutte d'un aviateur français André GUEDEZ la veille de Noël, lors de la mission sur Mulheim-Essen le 24/12/1944.
" En abordant la Ruhr, le Halifax du lieutenant Leroy est touché par la Flak. En dépit des avaries, l'équipage décide de poursuivre la mission. Il bombarde l'objectif, l'aéroport de Mulheim-Essen.
Un peu plus tard, l'appareil est de nouveau sévèrement atteint; l'ordre est donné. Le pilote, le sergent-chef Baillon, reste aux commandes pour maintenir l'avion en ligne de vol, tandis que les six autres évacuent l'avion. Hélas, deux seulement survivront, les quatre autres étant assassinés peu après avoir touché le sol.
Baillon périra dans l'avion qui s'écrase au sol? Il fait partie de cette cohorte des pilotes de bombardement qui se sont sacrifiés pour que le reste de l'équipage survive. Tous sont morts en héros anonymes. Les cinq tués ont été inhumés au cimetière Nord de Düsseldorf.
FRENCH war veterans returned to the North Yorkshire airfield they were based at during the Second World War to mark the 65th anniversary of their squadron's formation. The five men belonged to the French Air Force units that were integrated into the Bomber Command of the British Royal Air Force in May 1943 under the names of 346 and 347 Squadrons.
http://www.yorkpress.co.uk
A Frenchman airman who fell 18,000ft from a plane on Christmas Eve over 70 years ago has recalled the mystery surrounding his miraculous survival. André Guédez was part of a bomber crew flying Halifax Bombers from RAF Elvington near York when his plane was shot down by German anti-aircraft guns during a raid on Essen Mülheim in 1944.
(Source: Ian REED)