MESSE ANNIVERSAIRE
Le mardi 4 novembre 2014
à 11h00
en la Cathédrale
St LOUIS des INVALIDES
Messe annuelle à la mémoire des 5 équipages disparus dans la nuit du 4/5 novembre 1944.
Un nouveau danger menace les bombardiers lourds: à partir du 31 octobre, les Allemands mettent en ligne des chasseurs à réaction.
Le 2 novembre, 23 bombardiers des groupes français sont engagés au-dessus de Dusseldorf, au milieu d'un flot de 940 appareils alliés. Un de nos avions est abattu par la chasse ennemie.
Deux jours plus tard, 700 quadrimoteurs décollent d'Angleterre pour bombarder Bochum. Au cours de ce raid, les groupes français essuient des pertes très lourdes: 5 appareils sont perdus sur les 27 engagés.
EQUIPAGE du lieutenant DABADIE.
... Le "D" du lieutenant Dabadie, dit le journal de marche du Guyenne, vient d'essuyer l'attaque d'un Junker 88 et prend feu. Le pilote a été tué.
Devant le silence du pilote, Dabadie se lève, ouvre la trappe d'évacuation. Celle-ci se coince; malgré tous ses efforts, le navigateur ne peut plus la remuer; il ne peut non plus passer au-dessus. Les lieutenants Pothuau et Dabadie sont emprisonnés dans l'avant du fuselage d'un avion en feu.
Le radio est au bord de la trappe. Dabadie lui fait signe de sauter. Le radio se retourne et aperçoit Lelong, le mécanicien, se battant dans les flammes pour essayer de prendre son parachute et celui du pilote. Alavoine saute. Pendant ce temps, le sergent Vautard, mitrailleur supérieur, est descendu de sa tourelle et a ouvert la porte: il saute.
Le sergent Véga, mitrailleur arrière, ne peut arriver à se dégager de sa tourelle. Malgré tous ses efforts, il y reste, et c'est quatre vivants et un mort que le "D", déséquilibré, entraîne dans sa chute, jusqu'au sol, où il explose.
Quatre autres Halifax devaient aussi s'écraser au cours de ce raid...
Les équipages du lieutenant Hyenne, du lieutenant Vlès, du capitaine Baron, du capitaine Beraud.
ÉQUIPAGE du capitaine BARON.
ÉQUIPAGE du capitaine BERAUD.
ÉQUIPAGE du lieutenant HYENNE.